Les transitaires, un métier de l’ombre

La mondialisation a fortement accru les échanges mondiaux de marchandises. Dans le même temps, les compagnies de transport maritimes, aériennes ou encore terrestres se sont développées ou plus particulièrement multipliées, laissant  les entreprises exportatrices quelque peu perdues face au nombre d’offres grandissant.

C’est là qu’intervient le rôle du transitaire, souvent qualifié  « d’architecte du transport » dans le sens où il gère des opérations réalisées par des tiers. Ainsi, la mise en relation entre entreprises exportatrices et compagnies de transport, négociations du prix avec les différents acteurs du transport de marchandises gestion de la documentation de transport, dédouanements des marchandises sont les principales tâches d’un transitaire.

Cependant, il ne faut pas omettre d’ajouter une qualité aux transitaires, élément que l’on oublie bien souvent : l’adaptabilité. En effet, les transitaires doivent faire face à de nombreux imprévus comme l’a relevé une études récente réalisée auprès de transitaires havrais qui nous font part de quelques exemples auxquels ils sont amenés a être confrontés : un bateau qui n’escale pas dans le bon port du fait de mouvements sociaux, plus de place dans un bateau malgré une réservation préalable, détérioration de la marchandise durant le transport, déclaration en douanes mal remplis par le client voire fausses… Le transitaire se doit de solutionner ou tout du moins de trouver une alternative au problème. Beaucoup ignore encore beaucoup du métier de transitaire, acteur de l’ombre de l’activité exportatrice.

L’export: nouveau roi de l’economie espagnole

La nécessité des entreprises à rationaliser et améliorer en permanence leur chaîne logistique dans un souci de compétitivité des prix fait de l’Espagne l’un des lieux les plus attractifs pour l’exportation. Comme le souligne le journal Le Monde, « l’export le ballon d’oxygène de l’économie espagnole ». Avec une réduction de ses importations et une hausse signifiante des exportations de biens (+ 5,2% en 2013, un record pour le pays), le pays a réduit de moitié son déficit commercial. L’export apparait ainsi primordial pour l’Espagne qui compte bien s’appuyer sur cette activité pour relancer pour de bon son économie,

Hutchison Port Holdings (HPH), filiale du conglomérat multinational HWL, plus gros investisseur, promoteur et opérateur portuaire du monde a récemment implanté le Terminal à conteneurs situé à Pampelune qui dispose de son propre terminal ferroviaire relié au port international de Barcelone. La mise en place de ce terminal améliore considérablement la logistique entre le Sud-Ouest de la France et le port de Barcelone qui vise à attirer un nombre croissant de clients en provenance de Sud-Ouest français. Un nouvel élément de poids en faveur du développement des exportations au départ des ports espagnols.

L’Espagne sera-t-elle à considérer dans les années à venir comme un acteur majeur de l’activité exportatrice mondiale?