Les transitaires, un métier de l’ombre

La mondialisation a fortement accru les échanges mondiaux de marchandises. Dans le même temps, les compagnies de transport maritimes, aériennes ou encore terrestres se sont développées ou plus particulièrement multipliées, laissant  les entreprises exportatrices quelque peu perdues face au nombre d’offres grandissant.

C’est là qu’intervient le rôle du transitaire, souvent qualifié  « d’architecte du transport » dans le sens où il gère des opérations réalisées par des tiers. Ainsi, la mise en relation entre entreprises exportatrices et compagnies de transport, négociations du prix avec les différents acteurs du transport de marchandises gestion de la documentation de transport, dédouanements des marchandises sont les principales tâches d’un transitaire.

Cependant, il ne faut pas omettre d’ajouter une qualité aux transitaires, élément que l’on oublie bien souvent : l’adaptabilité. En effet, les transitaires doivent faire face à de nombreux imprévus comme l’a relevé une études récente réalisée auprès de transitaires havrais qui nous font part de quelques exemples auxquels ils sont amenés a être confrontés : un bateau qui n’escale pas dans le bon port du fait de mouvements sociaux, plus de place dans un bateau malgré une réservation préalable, détérioration de la marchandise durant le transport, déclaration en douanes mal remplis par le client voire fausses… Le transitaire se doit de solutionner ou tout du moins de trouver une alternative au problème. Beaucoup ignore encore beaucoup du métier de transitaire, acteur de l’ombre de l’activité exportatrice.

Laisser un commentaire